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Musée DAPPER

Mascarades et Carnavals

Article du 16 mai 2013, publié par Kowaka (modifié le 16 mai 2013 et consulté 637 fois).

Le Vendredi 30 Mars 2012 la classe de 9e3 s ’est rendue accompagnée de leur enseignante et de la documentaliste au Musée Dapper pour découvrir l’exposition "Mascarades et Carnavals".


Nous avons été reçus par la conférencière Fatou Camara qui nous a expliqué les liens qui existent entre les masques de l’Afrique subsaharienne et les productions carnavalesques des sociétés caribéennes. Ces sociétés ont hérité de croyances et de pratiques propres aux esclaves venus principalement du Bénin, du Nigeria et de l’ancien Royaume du Kongo.

La visite commence par un film qui montre les différentes sortes de masques dans les sociétés africaines et les marches en rythme des carnavaliers aux Antilles et en Guyane accompagné de musique.
Le mot mas est un mot créole qui désigne à la fois le masque et la personne qui participe au défilé du carnaval.

Le masque peut aussi bien être une pièce de bois sculptée et une partie de vannerie ou également un costume fait de feuilles séchées. Le porteur est généralement un homme.

Les masques ont plusieurs fonctions. D’une part la transmission des connaissances aux individus et d’autre part divertir le public.
Différents masques nous ont été présentés au cours de la visite : masque à deux visages, masque de buffle, masque où l’on a accroché des cornes.

Aux Antilles les mas qui se retrouvent au cœur du carnaval évoquent l’Afrique. Ils peuvent-être en feuilles de bananiers séchées, en bandes de tissu en lambeaux ou de feuilles de papier journal ( noir et blanc).
Le carnavalier avance en faisant claquer son fouet. Il fouette l’air dans le but de le purifier et cet accessoire se réfère à l’époque de l’esclavage.


La figure la plus populaire est "vaval" le roi du carnaval. A l’origine on caricature une personne précise connue dans la sphère politique ou mondaine. La vie de vaval est éphémère et s’éteint le mercredi des Cendres, jour de Carnaval.

Au 1er étage du musée nous avons pu découvrir un vaval qu’Hervé Beuze, artiste martiniquais a créé pour cette exposition "Nature en Crise". C’est un personnage mi-homme mi femme en toile de jute peint en jaune, rouge et noir et aborde un thème qui préoccupe le monde d’aujourd’hui : la nature n’étant pas respectée se révolte, créant réchauffement climatique, séismes et disparition des populations.
Cette visite a beaucoup retenu l’attention des élèves de 9e3.

Anne Kowaka

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