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2007-2013 : bilan des axes de développement

De l’année scolaire 2007/2008 à l’année scolaire 2012/2013, les axes de développement de l’École alsacienne, proposés par son directeur, Pierre de Panafieu, et approuvés par le Conseil d’administration, étaient les suivants: 

  • Adapter la pédagogie aux besoins de chaque élève 
  •  Développer encore la dimension européenne et internationale de l’École 
  •  Développer l’Ecole 
  •  Ouvrir le recrutement de l’Ecole par une politique de bourse plus généreuse et plus visible 
  •  Recruter de nouveaux professeurs

1. Adapter la pédagogie aux besoins de chaque élève

De nombreuses actions ont été menées. En primaire, une aide individualisée est apportée aux élèves qui en ont besoin lors des ateliers de 13h. Le choix de l’horaire est important : il s’agit d’un moment qui n’est pas discriminant ; les élèves concernés ne se sentent pas trop lésés par rapport à leurs camarades. Au collège, les dispositifs ont été complétés et améliorés. De l’aide individualisée a été introduite en mathématiques en 4e. Des permanences ont également été créées en mathématiques et en français. Elles permettent à tous les élèves (et pas uniquement ceux qui sont en difficulté) de poser des questions ou de rencontrer un autre professeur. Au lycée, la mise en place de l’accompagnement personnalisé a permis de développer les cours de méthodologie ainsi que les cours de soutien ou d’approfondissement.

L’École a aussi travaillé sur la conception et l’organisation des études encadrées. Désormais des professeurs sont engagés dans ce dispositif à côté des étudiants.
Enfin, l’École a développé la prise en charge des enfants qui sont en situation de handicap. Tout le projet immobilier vise d’ailleurs à adapter l’Ecole à ces personnes. Ces dernières années, de très nombreux élèves ont bénéficié d’un PAI (plan d’action individuel) et un petit nombre d’un PPS. Deux élèves sont assistés, durant leurs cours, d’un AVS (auxiliaire de vie scolaire). Nos partenaires (MDPH, Rectorat, hôpitaux) considèrent qu’il s’agit d’une coopération modèle.
Un autre point était aussi proposé : la prise en charge des enfants précoces. Le service psychologique s’est impliqué auprès des équipes afin de faire prendre conscience de la spécificité des enfants.
Nous avions aussi voulu développer l’apprentissage à la décision et au choix. La réforme du lycée a permis de mobiliser davantage d’acteurs dans le travail de réflexion et décision afin de développer l’idée que la question de l’orientation est un travail d’équipe.

2. développer encore la dimension européenne et internationale de l’École

Tout d’abord, nous avons su défendre la diversité des langues, comme en témoigne l’augmentation significative des effectifs de Russe. D’autre part, l’École a développé des cours pour les élèves bilingues en anglais qui concernent désormais également le Petit collège. Les cours pour les élèves bilingues en anglais ont aussi pour conséquence de permettre aux cours d’anglais de fonctionner avec des effectifs moindres.
Il faut aussi mentionner la création de la Semaine de l’Europe qui est désormais accueillie par d’autres établissements, dans d’autres pays d’Europe.
En ce qui concerne les échanges scolaires, ils ont été développés et ouverts à certains pays du sud : Botswana, Pérou, Inde. Il faut aussi noter que les professeurs peuvent participer à certains échanges, pas uniquement pour encadrer les élèves, mais aussi pour découvrir d’autres établissements ou d’autres systèmes éducatifs.
On peut aussi évoquer le projet mené par Janine LÉON, professeur d’histoire et géographie, qui depuis deux ans unit trois établissements : l’École alsacienne, le collège Ronsard de Tremblay et un collège de M’Bodiene au Sénégal ; les équipes et les élèves français se rencontrent depuis deux ans et correspondent avec l’établissement sénégalais ; ils ont pu se rendre au Sénégal durant 10 jours au mois de mai 2013 ; ils ont inauguré un bâtiment, construit grâce aux fonds récoltés ; ce projet sera poursuivi.
Enfin, nous avons favorisé la possibilité, pour nos élèves, d’accéder à l’enseignement supérieur à l’étranger immédiatement après le baccalauréat. Il s’agit aujourd’hui d’une tendance importante.

3. développer l’Ecole

Nous avons dépensé beaucoup d’énergie pour créer un établissement à Argenteuil. Nous avions obtenu la création des postes nécessaires, la réservation d’un terrain. L’écueil s’est présenté sur le plan financier.
On avait aussi été approchés par des parents du lycée français de Shanghai. Mais les interlocuteurs changeaient à chaque rendez-vous. De plus, on voulait faire une école franco chinoise mais la loi interdisait les élèves chinois et la France ne pouvait soutenir qu’un lycée franco-allemand.
En revanche, le projet interne, de mise aux normes pour les personnes à mobilité réduite, de rénovation et d’agrandissement de l’École a bien avancé et est prêt à être lancé.

4. ouvrir le recrutement de l’Ecole par une politique de bourse plus généreuse et plus visible

Cette problématique a largement été absorbée par le projet Argenteuil.
Il faut cependant noter la création du fonds dédié aux bourses qui permet désormais leur capitalisation, année après année, ainsi que le travail très positif qui s’est engagé sur la création de bourses complètes,
 dites Charcot.

5. recruter de nouveaux professeurs

Ces six dernières années, l’École a recruté 34 professeurs, soit un quart de son effectif. Beaucoup de candidatures sont de grande qualité, ce qui confirme l’attractivité de l’École pour les professeurs. En revanche, le recrutement des suppléants est devenu plus difficile, du fait notamment de la masterisation qui a réduit le vivier. L’École a donc passé un accord avec la direction diocésaine de l’enseignement catholique qui lui permet de consulter son fichier de suppléants.

Extrait du procès verbal 
du Conseil d’administration du 17 juin 2013.

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